Le Seynois Talib Mejri vice-champion de France cadet du lancer de disque

Du 20 au 22 juillet à Évry se tenaient les championnats de France jeunes d’athlétisme. En lice, quatre pensionnaires du CSM Seynois. Camille Tota à la hauteur a pris la 19e place chez lez cadettes, le junior Maxime Przadka, 12e des qualifications au marteau, se hisse finalement au 10e rang avec un lancer à 49,52 m, tandis que Sofian Mejri, junior lui aussi, 22e des qualifications du disque (non qualifié pour la finale), s’adjuge une magnifique place au lancer de poids avec un jet à 14,60 m. La palme revient à son petit frère, Talib Mejri, cadet 1re année. Engagé lui aussi dans deux épreuves, il se qualifie d’abord de justesse en finale du lancer de marteau (12e des qualifications) pour finalement se classer huitième du concours avec un lancer à 53,70 m. Mais le meilleur reste à venir.
Aucune déception
Au disque, Talib, 16 ans, se qualifie pour la finale sans forcer, grâce à une marque mesurée à 47,31 m au deuxième essai. Dans le top 8 de la finale, le Seynois a droit à trois essais supplémentaires, et frappe très fort à son quatrième lancer: 49,66 m, record personnel et première place provisoire! Il réalise même 47,68 m à son dernier essai… Insuffisant pour l’emporter, mais une performance synonyme de médaille d’argent: « C’est en aucun cas une déception, confie l’intéressé. Aux championnats de France cet hiver, tout le monde me voyait sur le podium, et j’ai complétement foiré. Là j’y suis allé sans pression, je me suis vraiment fait plaisir, et ça a payé. » Une joli récompense pour le lycéen qui reprendra le chemin de l’entraînement un peu avant la rentrée scolaire, avec un premier objectif en tête: « On espère se qualifier pour la coupe de France des lancers longs par équipe en octobre prochain », annonce le protégé de Jérôme Jousselin. Pour ça, le groupe de lanceurs du CSMS peut compter sur l’investissement de Talib, à l’entraînement trois fois par semaine en période scolaire, cinq fois durant les vacances. Un travail qui lui offrira peut-être l’occasion de porter un jour le maillot de l’équipe de France. Il en rêve. A. Top, seynesports.fr