Christophe Laporte, 2e du Grand prix d’Isbergues

Christophe Laporte mène devant Philippe Gilbert mais il va se résigner.- Photo © Votre Info

Il a beau être du Sud, Christophe Laporte aime visiblement les conditions difficiles. Le natif de la Seyne qui porte les couleurs de Cofidis, vainqueur cette saison du Tro Bro Léon (le petit Paris-Roubaix), a pris hier la deuxième place du Grand prix cycliste d’Isbergues (Pas-de-Calais) disputé sous une pluie battante et quasi incessante.

De mémoire de Nordiste, l’on n’avait jamais vu un GPI se courir dans de telles conditions. Certes la pluie s’invite régulièrement sur l’épreuve mais pour que les organisateurs décident de réduire un peu la distance en supprimant deux des six boucles finales, il fallait quand même cela soit exceptionnel. En dépit de cette météo exécrable, Christophe Laporte s’est montré à son avantage. Malgré les crevaisons et des ennuis de dérailleur, il a même été l’un des deux hommes forts de la course avec le Belge, ancien champion du monde Philippe Gilbert qui effectuait sa rentrée dans le Pas-de-Calais après sa chute l’ayant contraint à l’abandon dans le Tour de France.
Présents dans une échappée d’une dizaine de coureurs qui s’était formée assez rapidement, Laporte et Gilbert sont partis ensemble à une dizaine de kilomètres de l’arrivée. Les deux hommes s’entendaient plutôt bien et les pronostics faisaient alors de Laporte, plus rapide au sprint que le Belge, le vainqueur de cette avant dernière manche de Coupe de France… C’était sans compter sur le retour annoncé de Florian Sénéchal, coéquipier de Gilbert, qui s’il n’a pas réussi à effectuer la jonction, a changé la donne pour les derniers kilomètres. Gilbert ne prenait alors plus les relais laissant au Varois le soin de mener… et le temps de se résigner. Dans les derniers hectomètres, Gilbert plaçait le démarrage qui lui permettait de s’imposer et de signer ainsi son retour de la plus belle manière. Laporte lui se contentait de la 2e place. Déçu certes… Mais il reconnaissait qu’à la place de Gilbert, il aurait fait la même chose. – Philippe VINCENT-CHAISSAC

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